Le blog de Songedusoir

      " Le vieux chêne "   

Tes rêves décorent maintenant les murs de son salon,
Mais ma muse, en toi brule encore les émotions d'hier,
Brûle la magie de ces couchers de soleil pour deux amoureux,
Brûle l'amour dans ce coeur que tu as dessiné sur le vieux chêne,
Et sur lequel tu as écris pour la vie,
Brûle l'envoutement de ces arcs en ciel aux couleurs vertigineuses,
Aux couleurs d'échappées interdites dans tes vignes,
En toi coule notre folle fontaine flamboyante,
Fontaine d'amour et d'eau fraîche,
Coule les vagues d'une mer agitée,
En toi se consûme nos flammes passionnées,
Un souvenir amoureux obsessionnel et inoubliable,
Si tu savais,
Comme il fut long ce temps loin de ta vallée,
A guetter de nouveau ton arrivée du haut de la falaise,
Loin de tes étoiles mil et une nuits***
Qu'il fut long ce temps avec un demi coeur fendu,
A être la reine de tes pensées,
A penser qu'aucune autre bourgeoise,
 Sans profondeur soit-elle,
Ne pouvait mettre ton coeur en cage,
A penser que notre liberté d'amoureux,
Etait la huitième merveille de ce monde,
Maintenant les murs de son salon,
Sont refait à son image,
A l'image qu'elle a redessiné de toi,
Et moi sur la pointe des pieds,
Le coeur brisé,
Je me suis envolée,
En  versant sur ta sentence,
Sur mes erreurs, sur ton fardeau,
Mes plus lourdes larmes...

Texte de Rosaria...près de toi.....16 Janier 2014.

(Source image : Internet)

L'astre de jour défie les ombres des ténébres,
L'astre de nuit annonce la révolte,
De tes blessures, le vent du nord se tord,
Les reflets de l'hiver se propagent en gerçant tes piètres humeurs,
Les eclairs transpercent le velours de ton âme,
Tes larmes se font rebelles au creux des silences,
La tristesse triomphante, reine du domaine,


Te voilà comme l'enfant qui s'est réveillée après un long voyage de nuit,
Perdu sur le quai de la gare, le soleil se refuse à déployer ses ailes,
La luxure déchue se complait dans la haine,
Les murs blancs dans l'obscurité se sont effrités,
Tu rêves de stopper le tournis du carillon sur le soyeux de ses dentelles dorées,
De sertir ton empreinte sur les berges de son âme,
Ton coeur s'est blessé et la poupée de porcelaine t'as abandonné sur le chemin,


La rage de ses songes coule sur d'autres peaux ,
Son parfum obstiné persécute le regard du miroir,
Ton oiseau des étoiles s'est envolé pour construire un nid ou l'on fête d'autres danse,
Ecoutant les échos qui entoure son univers,
Les émotions te rapproche du souffle de ses caprices,
Elle se prélasse dans les rondes volages de ses amoureux,
Tu l'observes s'offrir au venin acidulé de ses folies,
Prêt à tout, tu découvres l'ardeur que répand sa mélancolie sur les corps de ses autres marionettes,
Le pardon n'est pas à la fête, l'acceptation resplendit de tous ses attributs,
Eau de désir trouble suinte sur les lèvres de ton coeur,
Sans remords, tu vends tes dernières larmes au marchand de parjure,
Te laisses guider par les lianes qui fleurisse son âme versatile,
Qu'importe la sueur qui traverse ses rivières fougueuses pourvu que son ombre illumine tes baisers,
Que ses bras entourent tes rêves.

Songedusoir (MRD.F) Le 19/03/2010

Son visage se confond dans cette peinture agatisée,
à cette vision, des vagues d'ambre submergent mes yeux,
le vieil homme contemple son oeuvre inspiré par les dieux,
soupire ses regrets, son livre d'histoire a défilé au gré de ses diagrammes,
le voilà face au dernier chapitre, panaroma définitif,
son portrait ne se dessine plus en avant première,
ses clichés ont rejoint le terminal, le billet est périmé,
des couleurs ternes font saigner le grain de cette ultime esquisse,
croquis flétri, le carillon est maintenant son seul modèle,
l'achèvement quête son dû, l'heure est à l'aboutissement,
la création fut une amante comblée, il lui réservait ses olympiennes ébauches,
son aquarelle a marqué notre temps, don précieux du peintre rêveur,
ses peintures naviguent au creux de l'éternité, dans l'immensité de l'infini,
ici bàs, ses fresques aux teintes pastels sont le jardin de ma sénérité.

Songedusoir Novembre 2009

(hommage à un ami peintre qui est maintenant au paradis des couleurs, je pense à toi Joe.)

Ô tristesse coule à pic dans le vase,
Vase de mes chagrins, vase de mes larmes,
N'as tu donc des remords, aucune dignité,
Vois ma vérité, j'ai tant pleuré, tant saigné,
Entend ma complainte, mon affreux supplice,
Cesse donc blessures, lamentations cruelles,
Sois mon alliée, épargne douleur à mon coeur,
L'amour t'est étranger, laisse moi te conter,
Le regard de mon bien-aimé, sa peau de soie,
La chaleur, l'affection en mes tendres enfants,
Laisse l'amour flotter en tes beaux rivages,
Qu'il déverse en tes plaines belle fougue,
Souffle feu, souffle ardeur, éteind les larmes,
Oublie chagrin, l'amour alors t'envahira,
Soyeux, précieux, délecte-toi ma tristesse.

Songedusoir Novembre 2009

Dans le miroir s'envolent nos soirées
nos serments, nos espoirs

A la lisière de la destinée
il se fait bien tard

Pourtant, notre enfance
nous ne quittons du regard

Dnas les champs de fleurs sauvages
galope ce vieux refrain

A l'orée d'un matin
se promène en sifflotant
nos promesses, nos chagrins

Dans le lit du temps
le chef d'orchestre tourne
les pages d'une partion
nommé "la vie hanté par la fuite du temps "

Songedusoir