Son visage se confond dans cette peinture agatisée,
à cette vision, des vagues d'ambre submergent mes yeux,
le vieil homme contemple son oeuvre inspiré par les dieux,
soupire ses regrets, son livre d'histoire a défilé au gré de ses diagrammes,
le voilà face au dernier chapitre, panaroma définitif,
son portrait ne se dessine plus en avant première,
ses clichés ont rejoint le terminal, le billet est périmé,
des couleurs ternes font saigner le grain de cette ultime esquisse,
croquis flétri, le carillon est maintenant son seul modèle,
l'achèvement quête son dû, l'heure est à l'aboutissement,
la création fut une amante comblée, il lui réservait ses olympiennes ébauches,
son aquarelle a marqué notre temps, don précieux du peintre rêveur,
ses peintures naviguent au creux de l'éternité, dans l'immensité de l'infini,
ici bàs, ses fresques aux teintes pastels sont le jardin de ma sénérité.
Songedusoir Novembre 2009
(hommage à un ami peintre qui est maintenant au paradis des couleurs, je pense à toi Joe.)