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Présentation

  • : Le blog de Songedusoir
  • : Ce blog est fait de textes qui n'ont pas la prétention d'être des poèmes, mes textes sont avant tout la représentation de mon affection pour les mots, mon amour pour la poésie..Je vous souhaite une bonne lecture à tous et vous remercie voyageur virtuel, d'avoir pris ce temps pour lire la poésie que m'inspire les mots de mes émotions.... Par ces lignes gravées, j'espère avoir pu partager un sentiment poétique avec vous...Bonne route nomade de l'autre monde....
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  • Songedusoir
  •  La songeuse sème sa poésie sur des parchemins aux accents mélancoliques ....Aux quatre vents, la bohémienne sème ses mots d'antan, la songeuse anonyme souffle sur les pétales des fleurs à souvenirs ...
  • La songeuse sème sa poésie sur des parchemins aux accents mélancoliques ....Aux quatre vents, la bohémienne sème ses mots d'antan, la songeuse anonyme souffle sur les pétales des fleurs à souvenirs ...

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 23:05

Quinze années à observer les oiseaux
à travers les barreaux d'une cage de prison,
quinze années à espérer que sa moitié
n'aie pas déserté avec le premier tombeur du coin,
le temps semble long lorsqu'il n'a point de raison de s'écouler,
les saisons défilent mais rien ne change,
les mêmes bruits de clés,mêmes sons de pas dans le couloir,
refrain identique du matin au soir.

Aujourd'hui c'est la fin d'une tragique histoire,
il tourne une page de sa mémoire,
enfin il va la revoir la cause de son désespoir
mais aussi le secret de ses tendres soirs,
il l'aime autant que pour lui elle a de haine.

Demain c'est le grand jour, la vie s'offre à lui,
il dira au revoir aux portes de son désespoir,
la prison il la verra dorénavant au lointoin de son chemin,
sera-t-elle là avec ses grands yeux couleur de malice,
avec son parfum au goût diable des délices,
sa peau dorée au toucher pêché,
il l'a tant espéré, tant frôlé de ses souvenirs,
pour sa dulcinée, des ses mains il a tué celui
qui a osé salir le vénérable corps de sa passion,
mais de toutes ces années il a payé cette folle admiration.

Le vent de liberté souffle maintenant sur son destin,
sentir la brise qui le délivre de ses colériques larmes,
ivresse de beauté lui a tant fait cruauté,
pour lui la nature se pavane de ses somptueux charmes,
il court dans son corps, dans son coeur,
les bras ouvert à son amour, à son mystère,
soudain son âme plus aucun souffle n'émet,
sa tendre aimée l'aurait oublié,
aucun parfum de ce qu'il croyait son précieux destin,
maudite destinée lui a volé son trésor sacré,
elle est partit sans se retourner,
assis sur un banc il se mit à pleurer,
une petite voix s'élève : "Monsieur pourquoi vous pleurez",
la voix torturée il répondit à l'enfant : "parce qu'elle ne reviendra jamais",
l'enfant lui tendit un jouet, et d'un air touché lâcha:
"Si vous arrêtez de pleurer je vous prête ma poupée".

Songedusoir Octobre 2009

 

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2 avril 2010 5 02 /04 /avril /2010 16:04

Rien, Rien ne vient
Tout passe, tout me lasse
Mon antre déchante
A moi, ma flûte se refuse
Ce soir muets sont les anges
Fontaine aimante s'assèche
M'ouvrant les portes du désert
Rose des sables se fait cruelle
Palmeraie, de mirage en mirage s'évanouit
Oh doux Oasis, rafraîchit mon esprit
de tes mots luxuriants, revigorants
Assoiffés les abris de mon âme
ronge ma quiétude, mon horizon
Me voilà ermite d'un royaume de sable
recherchant l'étoffe et la caresse
d'une phrase, conçut uniquement
pour raviver l'ivresse de mon coeur

Songedusoir

 

 

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25 août 2009 2 25 /08 /août /2009 13:15
Je vis sa longue silhouette frêle et fragile se diriger vers le lac, puis pas à pas la femme habillé de noir disparut pour laisser place à l'immensité de l'eau.Sans se retourner et sans un mot elle confia son destin à la mort.A qui aurait put elle dire au-revoir, son existence sonnait creux depuis si longtemps, elle passait ses journées assise devant sa fenêtre à observer le monde qui lui rappellait chaque jour un peu plus sa solitude.Parfois elle se souvenait du bon temps, du parfum des cerisiers en fleurs et des rires de ceux qu'elle aimait.La guerre lui a volé ce qu'elle avait de plus précieux, d'abord l'amour de sa vie, puis le fruit de cet amour: son fils.Quelquefois elle se réveillait la nuit térrorisée par le bruit des pas sur le goudron, ses souvenirs lui jouait des tours et elle revoyait les casques noirs, elle les entendais arriver, tremblante de peur elle se cachait sous les escaliers et priait encore et encore.Moi je n'étais qu'une enfant, trente ans s'était écoulé depuis la guerre et de toute façon je n'avais aucune idée de ce que pouvait être cette "drôle de guerre" comme on la surnommait.Dans le quartier on appelait cette vieille femme "la feuje" c'est à dire "la Juive". Bien que je n'étais qu'une enfant je ressentais toute la détresse que dégageait son regard et cela me serrait le coeur profondément. Je passais de longues heures devant sa fenêtre à l'écouter me raconter comme sa vie était douce avant l'arrivée de l'envahisseur, souvent les larmes débordantes coulait dans un vieux mouchoir sortit de sa poche, un mouchoir qui n'avait plus de couleur tant la saleté et la souffrance l'avait imprégné. Elle n'avait plus personne au monde, sa seule compagnie un mandarin qui parraissait aussi vieux qu'elle, elle aimait l'entendre chanter, et elle lui parlait comme à un enfant,moi j'avais l'impression que quelquefois il lui répondait tant elle mettait de conviction dans ses paroles. La vieille femme en noir ne sentait pas très bon, l'odeur qu'elle renvoyait était celle de la vieillesse et pour une enfant c'est une odeur qui fait peur et ressemble à celle de la mort. Mais malgré tout, rien n'aurait pu m'empêcher d'aller voir la vieille "feuje", ses souvenirs m'enmennait en voyage dans une france d'avant guerre avec ses superbes tacots et ses costumes à la valentino, je ne comprenais pas tout ce qu'elle me disait mais je savais que je vivais auprès d'elle des moments exceptionnels qui construisait mon enfance. Puis un jour alors que je courrais pour l'écouter je me retrouvais face à des volets fermés, les enfants ne sont pas bêtes,je compris qu'elle était partie sans me dire "au-revoir" et j'aurai tout donné pour qu'à cet instant précis elle me tende son vieux mouchoir sale pour essuyer les larmes qui me rongeait le visage.Le concierge alors qu'il s'apprêtait à vider l'appartement de la vieile "feuje" et qui constituait les derniers morceaux de sa vie, me dit sans aucune émotion dans la voix : Je vis sa longue silhouette frêle et fragile se diriger vers le lac, puis pas à pas la vieille "feuje" habillé de noir disparut pour laisser place à l'immensité de l'eau.

              
            Maria (Aout 2009)
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11 août 2009 2 11 /08 /août /2009 12:10

 Comme par le passé te revoilà déployant tes grandes ailes ténèbreuses autour de moi, cherchant à te nourrir de mes aveux, de mes faiblesses, de mes regrets et de mes échecs!!
Ta voracité aux accents sulfureux m'étourdie et me déstabilise. Lorsque le rideau se ferme je reste seule avec mes craintes et mon désespoir.Le rideau fermé laisse place au théâtre de ma vie en ruines et en lambeaux par chacun de tes passages qui est un ravage et me renvoie un peu plus chaque jour dans les profondeurs. Comme un amoureux à bout de souffle tu continues de me promettre le retour des beaux jours et tu voudrais t'enraciner en moi comme un virus intraitable. Tu me souhaiterais marionnette de porcelaine, esclave de tes chaînes, hélas le froid s'est dissipé, au sein de la vie règne un jour d'été aux evanescences de romarin. Ton empreinte a gravé en moi l'image de la douleur, tes retours ne sont plus que des souvenirs lointains, ta magnificence n'est plus qu'une vieille traînée de poudre laissant des traces amères à tous ceux qui la croise. 

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20 juillet 2009 1 20 /07 /juillet /2009 11:44
Le malheureux souhaite s'évader pour ne plus jamais penser et oublier que la vie n'a pas su l'aimer au point de le désirer et le protéger
C'est simple il a tout enduré pour apprendre à ne pas se détester
Comment souhaiter s'envoler alors que le destin l'a ignoré, piétinné,abandonné et enterré dans le tunnel des oubliés!

             Maria (Juillet 2009)
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10 juillet 2009 5 10 /07 /juillet /2009 15:36

Sans coeur et sans folies je cherche mon chemin au sein de ta vie
La flamme de la bougie n'illumine plus mes nuits
Lorsque tu est parti j'ai été saisie par l'agonie, ton absence m'a détruit
Je t'ai tant chéri!

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5 juillet 2009 7 05 /07 /juillet /2009 13:55
Un chagrin,un destin qui fut le mien et d'où je reviens
Si si on en reviens même si cela parait incertain pour moi ce n'est plus qu'un vieux dessin qui gît sur des murs pourris
J'ai brisé la chaîne du cri,abattu les murs du desespoir pour t'émeuvoir ne serait ce qu'un soir!!
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1 juillet 2009 3 01 /07 /juillet /2009 20:24
-la tristesse me serre la gorge et blêmit mes sentiments,du rire aux larmes il n'y a qu'un pas, de la vie à la mort il n'y a que deux mots 
-la vie guette et n'oublie jamais de te rappeller quelle est seule maîtresse du jeu!
-Tu ne controles rien, ni même l'espace que tu foules, tout est voile éphèmère, voile de poussière qui s'éparpille aux quatre vents et disparait quand vient la marée,la tempête aura tout emporté
-Te voila assise sur le mont de ta vie qui oscille l'horizon à la recherche d'un soupçon, un soupçon de liberté,un soupçon d'humanité...
- Quand le temps t'aura gagné alors tu te souviendra des neiges d'Antan, des jardins d'Eden et de tes histoires d'enfant
-Souveraine et sereine tu tira ta révérence et ce sera avec brillance que tu saluera une dernière fois la rosée matinale qui annonce encore une journée somptueuse, et enfin tu pourra céder aux carillons qui sonne le glas!!! 

                Maria (30/06/2009)




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28 juin 2009 7 28 /06 /juin /2009 14:55
-Mon coeur enneigé perçoit le rythme saccadé du vent blessé 
- Majestueux et miséricordieux, il déploie ses ailes autour de la nature éternelle 
- Il fixe pour un instant mon regard dénudé sur tant de beauté
- Le jonc blasé refuse d’observer le crabe prisonnier des filets
- La cabane du pêcheur jamais ne se meure, enivré par sa douce quiétude,  j’absorbe les reflets d’argent que me renvoie les eaux troubles de l’étang
- Dans l’intimité de cette petite demeure, des filets minutieusement reprisés témoignant des vestiges du passé
- Le glas du temps a imprégné dans la pierre les empreintes de toutes ces vies à pêcher, à naviguer, à transpirer
- Le murmure de leurs sanglots déchire tous mes pauvres mots
- Leurs âmes éclopées gondolent autour des barques éventrées 
- Quelles magnifiques destinées, elles m’offrent le secret de l’humilité, toute une vie à rêver, à espérer que le marin n’as pas chaviré   
                            
                                MARIA  (session poésie 12/ 10/ 2007)  
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27 juin 2009 6 27 /06 /juin /2009 15:20

- J’ai le regret de ne pas avoir su te dire que j’aurai souhaité prendre tes mains pour y en enraciner notre lien et ne plus jamais te perdre en chemin                                                                                                                                                                       - J’ai le regret de ne pas avoir su te dire que mes yeux se sont desséchés d’avoir tant pleuré lorsque tu m’as oublié                                                                                                                                                                                                                    - J’ai le regret de ne pas avoir su te dire que mon coeur m’a abandonné parce que je n’ai pas su te donner ce que tu as du me voler                                                                                                                                                   - Je suis désolée de ne pas avoir su ronronner sous la chaleur de tes  baisers                                                                                                                                                                                                                  - Mais voilà mes peurs me font répéter les mêmes erreurs, j’ai le coeur qui s’entaille lorsque les mots me tiraille                                                                                                                                                                                                                       - Depuis je me languis dans une prison d’illusions, avec pour seul compagnon un énorme tourbillon où les mots sont un puit sans fond et qui infligent une ablation à la voix de la raison                                                                                                                                                                                                                     - Ces mots sont ancrés dans un tiroir de ma mémoire et c’est sûr ils m'entraîneront jusqu’au purgatoire                                                                                                                                                                                                                   MARIA (09/10/2007)

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