3 avril 2010
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Ô terre brûlante, je ne t'implore ni l'absolution, ni la clémence De ta désespérance, en quoi cela changerait-il ma souffrance Je ne me fie aux apparences, je contemple tes murs lézardés par d'anciennes traces d'humilité. Assises sur un coin de ton trajet, du regard je cajole la petite fille que j'étais je l'entends murmurer ses rêves d'enfants, ses rêves douillets, Aspirer à une destinée étoilée, parsemer de patûrages passionnés Nichée sur le mont des regrets, lasse de se réfugier, ses rêves voudrait naviguer. Ô Mère nourricière, toi qui a traversé toutes les ères glaciaires Tous les temps révolutionnaires Ne peux tu me soustraire à ce sanctuaire moderne Enmènne moi chez nous, au pays de l'enfance, pays de l'insouciance Mon coeur est un océan trop grand, laisse mes rêves d'enfant voguer en mon océan. SONGEDUSOIR OCT 2009 |
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Published by le songe d'une nuit d'été
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Jim Morrison poème