2 avril 2010
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Perdue dans les méandres de ton labyrinthe
sans contestation ta créature je suis
Inséparable tel le nuage et la montagne, accrochée
à ma brume idéale je suis
Cette accoutumance quelquefois me fait offense
en ton regard immense mes larmes ruisselent
Tendre sentence irréfutable, toujours présente
en mon sein et en mon âme
Séduisant tombeau
quelques entractes reposants offre moi
afin qu'un instant moi même je redevienne
Ne crains rien, affamée, sensuelle
aux creux de tes bras je retournerais
pour savourer notre indissociable destin
Songesusoir